Démonito rejoint le Festival

Jazz Des Monts (JDM) :
Entretien au coin du feu avec Démonito.

JDM : Démonito, qui es tu ?
Je suis Démonito, un diablotin comme il y en a encore beaucoup dans les Monts du Lyonnais. On se cache dans les cerisiers, comme cela on ne nous voit pas trop. Mais nous on voit tout, et on rigole pas mal.

JDM : Tu as un look un peu particulier...
Malgré mon apparence, ma mère n'a pas fait carrière dans la pâte fromagère à tartiner, et d'ailleurs, je ne suis pas une demi-portion !
Mais je t'accorde qu'avec les oreilles décollées et une trompette vissée sur la bouche...ce n'est pas facile pour réussir dans la vie.

JDM :Que veux tu dire ?
J'ai la peau rouge quand certains ont le sang bleu. Chez moi c'est l'âme qui est bleue. J'ai l'âme bien née.
Je brûle pour le Jazz. Je m'enflâme dès que j'entends un solo. Pour moi, ce n'est pas que de la musique, c'est l'expression de ce que je suis, de ce que je ressens. Dans l'autre vie j'étais Jazzman loin d'ici, à Cuba ! J'étais très copain avec Arturo Sandoval, et j'ai naturellement fréquenté Dizzy... Voilà pour la consonnance de mon surnom. Je vivotais de club en club, jouant pour quelques billets, sans jamais pouvoir me poser. J'avais déjà ma veille Martin Committee de 1946 que tu vois ici, et une vie bien dissolue... !

JDM : Comme tous les Diablotins, tu as une mission à remplir pour te racheter de tes erreurs de l'autre vie ?
Exact. J'ai été parachuté ici et j'ai une mission. Je dois donner du bonheur aux gens ...une sinécure avec la crise et tous leurs soucis...et puis il est précisé par mon patron "pas un bonheur fugace et clinquant. Il faut créer un bonheur simple et vrai". Je crois que je vais rester encore longtemps perché dans les cerisiers...

JDM : Je pense qu'on peut t'aider sur ce coup là. On cherche justement un spécialiste comme toi pour animer notre Festival de Jazz, le Festival des Monts...Si tu nous rejoins, nous pourrions l'appeler Festival des Monts-Démons du Jazz..
Hé, ça sonne plutôt bien...Je peux être votre trublion, interviewer les artistes, et mettre la pagaille de temps en temps...comme ça vous pourrez toujours dire que les couacs sont de ma faute.

JDM : Dans ces conditions, bienvenue dans l'équipe !